Cycle : Le lion de Macédoine - David Gemmell

(version poche)


L'enfant maudit
La mort des nations
Le prince noir
L'esprit du chaos

L'enfant maudit - Tome 1

Il s'appelle Parménion, moitié spartiate, moitié macédonien et, dans le tissu de tous les avenirs possibles, la vieille Tamis a pressenti le rôle qu'il doit jouer contre l'Esprit du Chaos et l'avènement du Dieu Noir. Il sera le Lion de Macédoine et la Mort des Nations. Avant de devenir un strategos d'exception, il lui faudra cependant s'extraire de la haine et de l'humiliation que les jeunes Spartiates lui imposent, car il est un sang-mêlé.
Mais quand Sparte et ses lois odieuses précipitent dans la mort Dérae, la seule femme qu'il ait jamais aimée, pour Parménion ne reste qu'un horizon : celui de la vengeance... Sparte doit tomber !


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Voici donc le premier tome de la tétralogie du Lion de Macédoine dont j'ai tant entendu parler.

Sachant que ce cycle était très différent des autres livres de l'auteur, je me suis posée la fameuse question "déçue ou pas déçue"... Réponse : "même pas en rêve".

David Gemmell est un auteur formidable. Point. Que ce soit clair dans l'esprit de tout le monde. Quoi qu'il écrive, il réussi à embarquer son lecteur pour un voyage fantastique. Fantastique dans tous les sens du terme.

Une fois n'est pas coutume, pour ce cycle, il a planté son décor dans la Grèce antique. Vous connaissez les Péplums ? Personnellement j'adore ça. Alors je vous laisse imaginer à quel point je me suis régalée.

Les descriptions et les détails donnés par Gemmell font du livre une oeuvre vivante. J'avais vraiment l'impression de sentir les lieux et les personnages près de moi. J'avais presque envie de me baisser pour toucher le sable. Il décrit tout avec une telle vraisemblance que s'en est troublant.

Impossible de ne pas s'attacher à Parménion, de ne pas avoir de la peine pour lui et les traitements qu'on lui inflige. J'ai senti, tout au long du roman la haine et la colère gonfler en lui. Et je l'ai compris. J'aurais très certainement réagi comme lui.

Il n'y a pas énormément de fantasy dans ce premier tome, je ne sais pas si dans les prochains ça change, mais à vrai dire, ce n'est vraiment pas gênant.

La mort des nations - Tome 2


La ville de Thèbes est parvenue à vaincre l'envahisseur venu de Sparte, défaisant ses armées lors de la sanglante bataille de Leuctres. Peu à peu, conquête après conquête, la cité a recouvré sa puissance d'antan et Parménion, le mercenaire spartiate, la Mort des Nations, y coule des jours paisibles.
Mais le Destin, inexorablement, tisse ses fils. Et au prix du sang, Parménion accompagnera Philippe, le jeune prince de Macédoine en exil à Thèbes, jusqu'à son trône légitime. Ensemble, ils devront lutter pour protéger le royaume de Macédoine des menaces humaines... et surnaturelles.


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De retour dans la Grèce antique, pour mon plus grand plaisir.

Parménion est devenu un homme. Un général que les puissants s'arrachent.
L'enfant, le jeune homme dont on se moquait a bien changé. Un peu comme si la chenille était devenu papillon.

Toujours rongé au plus profond de lui par ce qu'il croit être

Spoiler:

. Voilà un poids bien lourd à porter pour un homme.

L'aspect historique est de plus en plus présent et très bien décrit par l'auteur. Ce qui m'a permis une fois de plus, d'avoir l'impression de "lire un film", où les empires se font et se défont sans cesse, aux rythmes des successions aux trônes, aux assassinats, des menaces de guerres et d'invasions.

Les descriptions et l'écriture de Gemmell sont comme toujours fascinantes.

L'arrivée de nouveaux personnages comme Aristote, Philippe de Macédoine, sa nouvelle épouse, sont autant de nouvelle aventures prometteuses.

Quant à la dimension fantastique, elle est plus présente dans ce tome que dans le premier, bien que le thème principal soit et reste la Grèce et sa politique, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Gemmell excelle dans le genre fantasy, mais même lorsqu'il s'attaque à un autre contexte tout en y introduisant petit à petit sa part de fantasy, il reste très bon.

Un maître, quoi qu'il écrive. David Gemmel qui est ma plus belle découverte de 2007, aura, c'est certain, la part belle dans mes lecture de 2008.

Lorsqu'un auteur est aussi doué, c'est péché de passer à côté !!!

Le prince noir - Tome 3



Avec l'aide de Parménion, la Mort des Nations, Philippe de Macédoine étend inexorablement son empire, défaisant une à une les armées des puissances grecques.
Mais une ombre plane sur le royaume de Macédoine: Alexandre, l'héritier de Philippe conçu voici quatre ans sur l'île de Samothrace, porte en lui le Dieu Noir, prêt à s'éveiller pour semer chaos et destruction sur la terre des hommes.
Et quand le jeune prince est enlevé dans des circonstances mystérieuses, Parménion devra affronter des forces que nul ne l'avait préparé à combattre...



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Aucun essoufflement dans ce cycle.
Plutôt même une montée en puissance.

Avec Le prince noir David Gemmell entre dans le monde de la fantasy qu'il avait jusqu'a présent très peu abordé dans les deux premiers volumes.

Ici il nous embraque carrément dans une dimension parallèle, les villes sont les mêmes mais avec un autre nom, les personnages existent, Philippe, Parménion, Deraé, mais rien n'est pareil.

Dans cette dimension

Spoiler:

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Ce monde est peuplé de créatures magiques, chimériques qui vivent grâce à l'Enchantement.

Un Enchantement menacé de disparaître.
Les créatures féeriques sont de moins en moins nombreuses et la magie s'efface peu à peu.

J'ai vraiment beaucoup aimé les deux premiers tomes, mais là, j'ai l'impression d'avoir pris un grand coup de pied aux fesses et d'avoir été propulsé directement avec Parménion dans un autre monde.

Le début du livre est plutôt basé sur le climat politique de la Grèce antique, les guerres, les manigances, le tout toujours parfaitement bien décrit et expliqué par l'auteur, de façon à ce que même la néophyte que je suis, puisse comprendre. Et surtout apprécier.

Puis tout bascule. Les personnages comme l'histoire.

Jusqu'a présent, c'est le tome que j'ai le plus apprécié et pourtant j'avais déjà beaucoup aimé les précédents, mais celui est encore plus fort. Encore plus entraînant. Encore plus puissant.

J'ai hésité à lire la suite immédiatement tellement je me suis prise au jeu. Et puis finalement non.
Je retarde un petit peu le moment de lire le dernier volume.

Parce que je sais d'avance qu'une fois de plus, il me sera terriblement pénible de quitter les personnages et l'histoire créé par David Gemmell.

L'esprit du chaos - tome 4


Pour tirer Alexandre des griffes du Dieu Noir, Parménion a traversé les dimensions, combattu Gorgone et ses vores ailés, chevauché les centaures et défait un Empire. Il a défié l'Esprit du Chaos, cette entité immortelle qui se repaît de sang et de souffrance.
Car Parménion, la Mort des Nations, s'est juré de protéger le jeune prince de Macédoine des périls qui le guettent. Il a voué son existence à l'accomplissement du destin grandiose d'Alexandre.
Peut-être devra-t-il le payer de sa vie...


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Suite et fin du Lion de Macédoine. Encore un cycle superbement écrit et mené par David Gemmell.

Même si j'ai préféré le tome 3, celui ci est très bon également.

Gemmell s'est attaché à faire tout au long de ces 4 volumes, de Parménion le personnage central, même si tout mène à Alexandre.

Je me suis vraiment attachée à ce Parménion.
Quoiqu'il écrive, Gemmell fait toujours de ses personnages centraux des êtres à part. Comme tous les auteurs, je suppose, mais rarement à ce point là.

Son écriture est toujours aussi imaginative. Sa description de la Grèce, toujours aussi captivant. Et tout au long de ce cycle, je suis partie pour un voyage épique dans un péplum des plus réel.

Une des originalités de ce cycle sur la Grèce antique, est que le côté fantasy ne vient pas des Dieux de l'Olympe, ce qui aurait pourtant été une évidence.

L'auteur a préféré choisir autre chose. Le Chaos, le Mal, le Démon. Bref, l'éternel combat du bien contre le mal.

Le tout mené par l'éternelle grande question : l'amour est-il plus fort que la haine ? La tendresse plus forte que la destruction ?

La description brillante des tactiques de guerre, l'écriture envoûtante de David Gemmell, des personnages qui ne laissent pas indifférent et un cadre qui sort de l'ordinaire, autant d'ingrédients que l'auteur a su mettre à son service, pour servir une fois de plus, un superbe cycle de fantasy.

Un super cycle!!! Mon premier vrai choc avec GEmmell.
Je me souviens que je n'avais que le tome 1 et que j'ai dû aller acheter la suite dans la foulée

J'ai adoré ce cycle ! Il était vraiment passionnant, je connaissais déjà l'histoire mais pas sous cet angle ! J'ai aimé tous les personnages (même Attalus !) car aucun d'eux n'était totalement mauvais !

Spoiler:

Bref, c'était un cycle fascinant !

lanfear a écrit:

Bref, c'était un cycle fascinant !

Contente de voir que ça t'a plu