Des anciens peuples, seuls les humains ont survécu. Les paisibles Eldarins, les sages Oltors et les monstrueux Daroths ne sont plus qu'un souvenir, disparus de la surface du monde après une guerre sanglante. Mais les humains ont la mémoire courte... Mille ans plus tard, alors que quatre duchés se livrent une guerre fratricide pour s'emparer d'une perle aux pouvoirs magiques, par une nuit où la lune est plus noire que le ciel, l'impensable survient. Au beau milieu du Désert du Nord, une cité gigantesque surgit de nulle part. Les Daroths sont de retour, et personne ne peut les arrêter. Le sort du monde repose désormais sur les épaules de quatre héros. Duvodas, le guérisseur, dernier dépositaire du savoir des Eldarins ; Karis, la belle stratège qui compte autant de victoires que d'amants ; et le jeune Tarentio, le plus dangereux spadassin à avoir foulé le sol. Car Tarentio cache en son sein un être pire encore que les Daroths : Dace, le quatrième héros...
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Une fois de plus, David Gemmell m'entraîne dans son monde.
C'est toujours un plaisir de le lire.
Ma passion pour l'auteur et les histoires qu'il me fait vivre ne se dément pas.
Mais j'avoue que pour ce roman, j'ai souvent basculé d'un sentiment à un autre.
Des passages trop courts sur les Oltors et les Eldarins.
La sensation de lire encore et toujours la même chose sur les différents personnages qu'il nous présente. Toujours des personnages solitaires et torturés.
D'un autre côté, ce sont ceux là qui font les vrais héros.
La toujours très présente guerre du bien contre le mal.
Mais où commence le mal lorsque l'on ne connaît pas le bien.
Dans quelle mesure peut-on juger les actions des autres et les comparer à notre propre culture ?
Gemmell a inventé pour ce livre une race vraiment terrible, les Daroths, assassins et mangeurs d'hommes, quasiment impossible à tuer tellement ils ont la peau dure et revenant à la vie de toute façon. Une totale vision d'horreur.
Encore un bon Gemmell.
Cependant ce n'est pas celui que j'ai préféré, je crois que j'ai surtout eu du mal avec la fin. La façon dont les Daroths "changent" m'a semblé trop facile.