Evelyn a 25 ans. Un séjour imprévu dans sa belle-famille avec son mari et son fils de cinq ans tourne au cauchemar absolu. Une créature surgie de son enfance l'entraîne alors dans un voyage hallucinant, sensuel et totalement imprévisible, vers les forêts primaires de l'Alaska. Compagnon fantasmatique ou incarnation de Pan, le grand faune lui-même... Qui est le Dieu dans l'ombre ?
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Quelle énorme déception que ce roman ! J'ai refermé le livre avec un soulagement intense.
J'en avais tellement marre.... Un peu plus de 500 pages d'ennui, c'est long. Trèèèès long.
Cette histoire n'a aucun intérêt. C'est un coup d'épée dans l'eau et j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu mon temps.
L'auteur se paume en route, ou plutôt, m'a paumé, dans une histoire de famille et de couple qui part en miettes, un couple que visiblement, rien ne soudait dès le départ pour que ça puisse clasher comme ça.
La seconde partie de l'histoire est encore moins intéressante... passer des pages et des pages sur la mousse qui recouvre un tronc d'arbre, sur la neige, sur les champignons..... Au secours !
Le personnage principal, Evelyn est pathétique. Elle est faible, sans aucun caractère, se fait écraser et marcher sur les pieds par tout le monde. Elle n'a aucune volonté.
Tout au long du livre, j'ai eu envie de la secouer et de lui coller des baffes, qu'elle se bouge un peu, qu'elle assume un peu ses choix, ses envies. Ses beaux parents sont détestables, vampirisent son fils et elle s'écrase, ne dit rien pour éviter les conflits. Réaction stupide quand on voit où ça la mène et où cela mène son couple. Son mari n'est qu'un grand dadet qu'elle voit comme un homme merveilleux, sans défaut, alors qu'en définitive ce n'est qu'une carpette, un pauvre garçon qui tremble devant papa-maman et n'hésite pas à délaisser sa femme.
Je suis vraiment très déçue. Heureusement que ce n'était pas mon tout premier roman de Robin Hobb (Megan Lindhlom étant un speudo), sans quoi je n'aurais sans doute pas lu autre chose d'elle. Mais Dieu merci, j'ai commencé par l'Assassin Royal, ce qui prouve qu'elle peut faire beaucoup mieux que ce mauvais roman et ce qui l'excuse d'autant plus, c'est que Le Dieu dans l'ombre a été écrit bien avant. Depuis, elle a fait bien du chemin et s'est nettement améliorer.
Classer ce livre dans la section Fantasy est pour moi une erreur, ça se rapproche plus de la zoophilie que d'autre chose d'ailleurs. Certains penseront que j'y vais sans doute trop fort, mais c'est mon sentiment. Evelyn dit elle même qu'il n'a rien d'un homme, qu'il se comporte comme un animal en reniflant les odeurs et qu'il a le bas du corps d'une chèvre. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des relations sexuelles avec lui, puis de vanter son statut de faune.
Je n'ai accroché à rien, ni à l'histoire, ni à l'écriture.