Les personnages de La Belgariade ont vieilli ou grandi, c’est selon le point de vue (mis à part Belgarath et Polgara…).
Les années ont passé. Garion est devenu Belgarion, le roi. Ce’nedra est devenue sa reine. Ils sont devenus parents. Leurs amis d’aventure aussi.
Tout est paisible, mais voilà que le fils de Belgarion est enlevé. Le roi et ses amis vont devoir, à nouveau, repartir à l’aventure pour sauver le prince.
J’avais bien aimé la Belgariade, ses personnages, son humour grinçant, son sarcasme parfois. Mais dans cette suite, cette fraîcheur a laissé la place aux défauts du premier cycle.
On reprend les mêmes personnages, les mêmes situations, on rajoute un peu de couleur et on a la Mallorée.
On a même plus le plaisir de la découverte. On connaît bien les personnages, ils ne nous étonnent plus. L’humour d’Eddings ne fait plus autant mouche.
J’ai été un poil déçue par cette suite que je n’ai jamais fini pour tout dire.
La Belgariade avait été une lecture plus qu’agréable, La Mallorée ne l’a pas été. Je pense que cette suite a mal vieilli.