De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.
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Winston Smith, dont nous ignorons l'âge et qui d'ailleurs, l'ignore visiblement lui même, vit à Londres et est employé au ministère de la Vérité.
Son travail ? Changer, au jour le jour, le cours de l'histoire relatée dans les livres. Changer ? Non, plutôt falsifier.
Lorsque Big Brother décide d'une chose, elle est ! Big Brother est une sorte de Dieu omniscient auquel personne n'échappe.
Selon son bon plaisir, Big Brother a la main mise sur tout. Dans chaque logement, se trouvent plusieurs télécrans.
De quoi espionner les faits et gestes, les paroles, les réflexions de chaque individu. Leurs propres pensées peuvent même être surveillée.
La délation des parents par leurs propres enfants est encouragée et il ne fait pas bon parler en dormant.
Winston qui commence à se poser des questions sur le monde dans lequel il vit, voit sa vie chambouler par l'arrivée de Julia, qu'il prend tout d'abord pour une espionne, mais dont il fini par tomber amoureux.
Les deux jeunes gens s'engagent alors dans une relation amoureuse secrète car le parti n'encourage pas les "rapprochements".
Franchement c'est ça 1984 ? Ce livre dont j'ai tant entendu parler ?
Ce livre que tant de lecteurs vantent comme l'un des meilleurs livres de SF ?
J'entends d'avance les cris indignés des fans, mais je ne peux tout de même pas faire semblant d'avoir adoré.
Et même pas aimé. Rien ou presque ne m'a plu dans ce roman.
C'est un peu comme à l'école, où la prof sympa et désolée pour l'élève, devant une mauvaise rédaction, donne tout de même des points pour le papier, l'encre utilisé et le minimum d'effort fourni par le gamin.
J'ai eu l'impression qu'on "m'infligeait" le livre. Je n'avais qu'une envie : arriver au plus vite à la fin.
Les personnages ne m'ont pas intéressés un instant, je les ai trouvé pathétiques, quand à l'histoire ..... heu... rien.
Voilà, je crois que le mot juste, en ce qui me concerne, c'est ça : rien.
J'avais déjà été déçue par "La ferme des animaux", mais là, disons plutôt que c'était de ma faute, j'étais partie avec l'idée que le livre était un livre marrant, une comédie. Pour le compte, belle boulette.
Mais alors là, avec "1984", je savais où je mettais les pieds.
J'avais beaucoup entendu parler de ce roman, je connaissais la trame de l'histoire, je ne peux pas dire que j'y allais sans rien en savoir.
Mais toujours est-il que j'en ressors avec l'idée d'y avoir perdu un temps fou.
Un livre que je ne recommanderais pas.